Publié dans Société

Permis de conduire - Les examinateurs se mettent à niveau !

Publié le lundi, 22 juillet 2024

Comment ont-ils pu avoir leurs permis ? Cette question se pose à maintes reprises dans les rues, concernant les comportements de certains conducteurs qui bafouent le Code de la route. Cette situation favorise les cas d’accidents, avec des pertes en vies humaines et des dégâts matériels conséquents. « Cet écart de comportement chez les conducteurs commence depuis les examinateurs, qui auraient failli à leur tâche », lance Rado Rajoelison, secrétaire général du ministère des Transports et de la Météorologie (MTM). « Obtenir un permis de conduire n’est pas un droit comme avoir sa carte d’identité nationale. Certaines personnes ne méritent pas de l’avoir. Les examinateurs sont les seuls aptes à identifier ceux qui le méritent et ceux qui ne le sont pas », précise le responsable. 

Face aux lacunes constatées, 31 examinateurs de permis de conduire suivent une formation de deux semaines, dispensée à l’Institut national des infrastructures (ININFRA), situé à Alarobia. Cet organisme rattaché du ministère des Travaux publics a assuré une formation y afférente depuis 1990. La dernière séance de quelques jours remonte il y a 3 ans. « Les 14 jours de formation traite diverses thématiques, dont le Code de la route législatif et règlementaire, le civisme et l’environnement routiers, l’examen, la digitalisation, l’accidentologie ou encore la sécurité et la signalisation routières. La formation s’achèvera par deux jours d’évaluation », explique Seheno Rakotobe, directeur général de l’ININFRA. Une fois certifiés après la formation, les examinateurs prêtent sermon au Tribunal puisque des vies sont en jeu.
Madagascar enregistre une centaine d’examinateurs de permis de conduire, répartis dans les quatre coins de l’île. Outre la remise à niveau de leurs compétences, la digitalisation figure parmi les réformes en cours. Des améliorations se feront tant au niveau de l’examen que dans le programme de formation auprès des auto-écoles. Ainsi, la formation des moniteurs va s’en suivre...
P.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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